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Nikki Zannis
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Dr Mark L. Lipman
Chef de la Division de néphrologie, Hôpital général juif
Directeur de projet, Institut Lady Davis de recherches médicales
Professeur agrégé, Faculté de médecine, Université McGill

Le Dr Mark L. Lipman est chef de la Division de néphrologie et chef médical adjoint au Département de médecine de l’Hôpital général juif. Il est professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université McGill et directeur de projet à l’Institut Lady Davis de recherches médicales.

Les principales recherches du Dr Lipman sont axées sur le domaine de l’immunobiologie de la transplantation. Son laboratoire a découvert des marqueurs moléculaires de rejet immunologique et, à l’aide de techniques de PCR quantitative, a démontré l’activation de l’expression de cytokines proinflammatoires, et ce, même en l’absence de dysfonctionnement apparent du greffon dans des protocoles de biopsies rénales. Ce phénomène nouvellement reconnu, surnommé rejet subclinique, contribue probablement au développement insidieux de la néphropathie chronique de l’allogreffe qui, à son tour, est la principale cause de rejet de l’allogreffe rénale. Des études sont en cours afin de déterminer si les décisions en matière de traitement guidées par l’analyse moléculaire du rejet subclinique permettront d’améliorer les résultats cliniques. 

Son laboratoire étudie aussi le potentiel clonogénique des populations de lymphocytes T envahissant le greffon. Si les épisodes de rejet étaient provoqués par un nombre limité de clones de lymphocytes T, cela pourrait potentiellement faciliter l’acheminement de traitements antirejet très ciblés, où seuls les clones qui attaquent l’organe transplanté sont visés, contrairement aux traitements classiques qui affaiblissent l’ensemble des lymphocytes T du receveur. L’immunothérapie personnalisée protégerait mieux le système immunitaire du receveur et réduirait sa prédisposition aux infections et à certains cancers qui touchent les patients greffés. Dans ce cas-ci, la PCR ancrée, le clonage et le séquençage sont utilisés pour identifier les modèles très variables de l’ADN des récepteurs des lymphocytes T qui constituent des empreintes moléculaires des populations clonales. 

Un troisième projet cherche à concevoir de nouveaux médicaments immunosuppresseurs. Le Dr Lipman a conçu et fabriqué une protéine hybride en combinant la portion Fas à la portion Fc de l’IgG. Par ailleurs, son laboratoire a démontré que cette molécule tuait les lymphocytes T activées exprimant le FasL et pouvait bloquer la réaction immunitaire cellulaire chez les souris.

Dans le domaine de la recherche clinique, le Dr Lipman dirige un large éventail d’études axées sur les perturbations du réseau vasculaire osseux et les conséquences indésirables qui s’accumulent chez les patients atteints de maladie rénale chronique.

Principales activités de recherche

Le laboratoire du Dr Lipman continue d’utiliser des techniques de pointe pour doser le degré d’activité immunologique, lors des transplantations rénales, et pour discerner les populations de lymphocytes T qui provoquent les épisodes de rejet spécifiques. Son laboratoire teste aussi le potentiel immunosuppresseur d’une protéine hybride « faite maison ».

Le Dr Lipman dirige plusieurs projets de recherche cliniques dans le domaine de la maladie osseuse métabolique et la calcification vasculaire chez les patients atteints de maladie rénale chronique.
Publications récentes
 
Birnbaum LM, Lipman M, Paraskevas S, Chaudhury P, Tchervenkov J, Baran D, Herera-Gayol A, Cantarovich M. Management of chronic allograft nephropathy: A systematic review. Clinical Journal of the American Society of Nephrology 2009; Volume 4: 860.

Raju DL, Canatorvich M, Brisson M-L, Tchervenkov J, Lipman ML. Primary hyperoxaluria: Clinical course, diagnosis, and treatment after kidney failure. American Journal of Kidney Disease 2008; Volume 51: e1.

Lipman ML, Zhang Y, Loertscher R. Programmed Death Ligand-1 (PD-L1) gene expression correlates with acute subclinical rejection. American Journal of Transplantation 2008 ; Volume 8, Issue s2: 413.

Le Dr Mark Lipman est un chercheur clinicien de renommée internationale dans le domaine de l’immunologie de la transplantation rénale.

Il a été le premier à découvrir l’expression de la molécule effectrice chez les lymphocytes T cytotoxiques en tant que marqueur de rejet de la transplantation rénale.

Dans son laboratoire, il s’attarde présentement à mieux comprendre les remaniements du gène récepteur des lymphocytes T chez les lymphocytes envahissant le greffon suite à la transplantation.

Dans sa clinique, il étudie activement les mécanismes sous-jacents à la calcification vasculaire chez les patients atteints de maladie rénale chronique.

 
 
 
 
Support research at the Lady Davis Institute - Jewish General Hospital