Jewish General Hospital
Oncology Center, E-175
3755 Cote Saint Catherine Road
Montreal, Quebec
H3T 1E2

Tel.: 514-340-8222
lawrence.panasci@mcgill.ca
Lawrence C. Panasci
Codirecteur du Département d’oncologie, Hôpital général juif
Professeur, départements de médecine et d’oncologie, Université McGill
Directeur de l’oncologie médicale, Département d’oncologie, Université McGill
 
Diplômé de l’École de médecine de l’Université de Georgetown, à Washington, D.C., le Dr Lawrence Panasci a poursuivi son internat et sa résidence à la Case Western Reserve University, à Cleveland. Par la suite, il a obtenu une bourse de recherche à Georgetown et poursuivi une spécialisation au sein de l’American Cancer Society avant de travailler comme boursier de recherche invité à l’Instituto Nazionale Tumori, à Milan. Il s’est joint au corps professoral de l’Université McGill et est devenu membre du personnel de l’Hôpital général juif de Montréal en 1980.
 
Principales activités de recherche
 
(1) La conception d’un modèle in vitro et in vivo de leucémie lymphoïde chronique (LLC) pour évaluer la résistance aux moutardes azotées. Les recherches initiales effectuées dans le laboratoire du Dr Panasci, dans les années 1980, ont contribué à développer un excellent modèle de LLC, pertinent en clinique, permettant d’effectuer des corrélations in vitro et in vivo. Au cours des quinze dernières années, le laboratoire a peaufiné le modèle et développé davantage ses recherches et ses résultats, ce qui a entraîné la publication de treize excellents articles sur la LLC en lien avec la résistance aux moutardes azotées.

(2) La conception d’un analogue de la chloroéthynitrosourée, le SarCNU, en se basant sur son recaptage spécifique dans les cellules gliales par le transporteur de monoamine extraneuronal (TME / OCT3). Le laboratoire du Dr Panasci a découvert que le SarCNU était plus actif que le BCNU, une fois la chimiothérapie standard pour les gliomes administrée. Il a été déterminé que le SarCNU était transporté de façon sélective dans certaines lignées cellulaires gliales par l’entremise du TME et que ce processus avait une grande importance pour sa cytotoxicité sélective. Après avoir présenté ces résultats aux National Cancer Institutes, des études toxicologiques étendues ont mené à des essais cliniques de phase 1 sur le SarCNU chez des patients atteints de cancer, en se fondant sur les preuves expérimentales recueillies dans son laboratoire.

(3) Au cours des dix dernières années, la caractérisation moléculaire et fonctionnelle étendue des voies de réparation de l’ADN par d’autres chercheurs a permis de décrire plus en détails le processus de réparation de l’ADN en lien avec la résistance aux médicaments découlant de la réticulation de l’ADN, y compris le rôle joué par la voie de réparation par recombinaison homologue Rad51, la réparation de l’ADN couplée à la transcription (XPD) et la réparation non homologue (NHEJ, y compris ADN-PK).

(4) L’identification du gleevec en tant qu’agent sensibilisateur au chlorambucil dans la LLC, en collaboration avec le Dr Aloyz. Les résultats in vitro de la sensibilisation des lymphocytes de la LLC au chlorambucil ont permis de soutenir rationnellement la thérapie combinée (gleevec-chlorambucil) chez les patients atteints de LLC. Le gleevec sensibilise les lymphocytes de la LLC au chlorambucil par l’inhibition de l’activation du c-abl. Cette action inhibe ensuite la phosphorylation et les foyers de Rad51 entraînant possiblement à son tour une réparation moins importante des lésions cytotoxiques à l’ADN provoquées par le chlorambucil, Un essai clinique dans la LLC a permis de tester cette combinaison et les premiers résultats montrent une bonne activité antitumorale chez ces patients.

(5) L’identification d’inhibiteurs de l’ADN-PK en tant que sensibilisateurs des lymphocytes de la LLC à la chlorambucil, aussi en collaboration avec le Dr Aloyz. Cette nouvelle découverte extraordinaire suggère que l’inhibition de la voie de l’ADN-PK sensibilise aussi les lymphocytes de la LLC au chlorambucil. Les docteurs Panasci et Aloyz collaborent maintenant avec Luitpold Pharmaceuticals pour tester leurs inhibiteurs spécifiques de l’ADN-PK qui sont plus solubles. Des essais cliniques portant sur ces nouveaux inhibiteurs de l’ADN-PK seront réalisés si des études expérimentales sur les animaux démontrent qu’ils ont une bonne activité pharmacologique et des propriétés pharmacocinétiques acceptables.
 
Publications récentes
 
“Ki 67 is a major but not the sole determinant of Oncotype Dx recurrence score.” Authors:Sahebjam S, Aloyz R, Pilavdzic D, Brisson ML , Ferrario C, Bouganim N, Cohen V, Miller WHJr., and Panasci LC Accepted in Brit J Cancer.

ZRF4, a combi-molecule with increased efficacy as compared with the individual components in chronic lymphocytic leukemia lymphocytes in vitro.
Author(s): Amrein L, Rachid Z, Jean-Claude B, Soulières D, Aloyz R, Panasci L.
Source: Leukemia. 2011 25(9):1512-6.

“Chlorambucil cytotoxicity in malignant B lymphocytes is synergistically increased by 2-(morpholin-4-yl)-benzo[h]chomen-4-one (NU7026)-mediated inhibition of DNA double-strand break repair via inhibition of DNA-dependent protein kinase.”
Amrein L, Loignon M, Goulet AC, Dunn M, Jean-Claude B, Aloyz R, Panasci L. J Pharmacol Exp Ther. 2007 Jun;321(3):848-55. 

Le Dr Panasci est codirecteur du Département d’oncologie à l’Hôpital général juif et professeur en oncologie à l’Université Mcgill.

Son laboratoire, situé à l’Institut Lady Davis, est très engagé dans différents projets de recherche visant à évaluer de nouvelles approches dans le traitement de la leucémie lymphoïde chronique.

 
 
Profil de le Dr Panasci au Division de médecine expérimentale de l’Université McGill
 
Support research at the Lady Davis Institute - Jewish General Hospital